mardi 10 septembre 2013
Gédéon jeux pour complèter l'enseignement
Gédéon le combat de Gédéon contre l'armée
Soldats : Pour que les enfants puissent visualiser les quantités, j’ai écrit 32 000 fois le mot «soldat» sur des feuilles, puis 10 000, puis 3. Puis j’ai écrit 1300 soldats sur des feuilles d’une autre couleur pour les ennemis. Utiliser dans Word le copier/coller et le compteur de mots. J’ai utilisé une proportion pour avoir moins de feuilles le mot «soldat» représente 100 soldats.
Théâtre: Une corne: Rouler une feuille de carton en cône. Une torche Une feuille de carton roulée avec des feuilles de carton en forme de flamme à l’intérieur : rouge, jaune, orange Une cruche: . Un gros pot de plastique (mayonnaise). Un feu de camp: Quelques feuilles brunes roulées pour le bois, quelques bouts de carton jaune, rouge et orange pour le feu.
La grosse bosse du python fable de la jungle de Paul White publier en 1957
La grosse bosse du python
Dodo était
un très petit singe. Pourtant, son plus cher désir était que dans toute la
jungle, on le prenne pour un grand singe.
Il salivait
en voyant Ooon, le babouin, avaler une pleine patte de chenilles velues.
Il
retournait les pierres l'une après l'autre, attrapait des scarabées, des
cafards, des scorpions, et mangeait tout ce qu'il trouvait.
Dodo
attendit que Goon soit parti pour essayer de retourner lui-même des pierres.
Mais malgré bien des efforts, il n'y parvint pas. Comme il était malheureux en
retournant vers l'arbre familial!
Tout à coup,
sur le chemin, il aperçut le plus petit des serpenteaux de Gulp, le python, qui
dormait, lové au soleil.
Or, il faut
savoir qu'il y a chez tous les singes une petite voix qui dit :
Serpent-danger-danger ou léopard-danger-danger-danger, selon le cas. Dans sa
tête, cette fois-là, la voix criait encore et encore, mais Dodo ne voulait pas
l'entendre. Il examinait soigneusement le serpenteau. Soudain une idée typique
de singe lui passa par la tête et il ordonna à la petite voix de se taire.
Il n'est pas
encore bien gros, pensa-t-il. Si je suis gentil avec lui, je pourrai
l'entraîner à faire toutes sortes de tours. Alors Goon comprendra que j'ai de
l'importance, et beaucoup d'autres penseront que je suis réellement quelqu'un.
Alors, il
réveilla doucement le bébé-python et lui parla gentiment.
Il lui
présenta des mets qui faisaient briller ses yeux et aller et venir son horrible
langue de serpent heureux.
_ Je vais
t'appeler Glouton, dit Dodo, et si tu viens avec moi, je te nourrirai et je
t'apprendrai toutes sortes de tours.
Jojo la
Mangouste avait assisté à la scène.
_ Dodo,
dit-elle, ne fais pas ça. Tu sais ce que valent les serpents !
Mais Dodo se
contenta de froncer le nez et de dire : « Pfou ! »
Pendant
longtemps il garda le serpenteau caché dans le tronc creux d'un baobab. Il lui
donna à manger, à manger et encore à manger ! Il était étonné de voir tout ce
qu'un petit serpent pouvait avaler.
Le singe
jouait avec lui et se sentait très habile, libre et différent des autres.
Il était
aussi très flatté de voir combien Glouton lui était soumis. Quand il sifflait
entre ses dents, le serpenteau dressait son corps de telle manière que Dodo
était sûr qu'il aurait du succès.
Glouton
grossissait ; il mangeait avec plaisir les oeufs que Dodo volait pour lui. Il
apprit à s'enrouler autour du bras de Dodo, de l'épaule à la main. Cela
semblait lui plaire, mais il se déroulait toujours à l'instant même où Dodo
lançait le sifflement spécial. Le singe réalisa bientôt qu'il n'avait plus peur
du tout des serpents.
Glouton
mangeait, mangeait, et grossissait sans cesse ; il devint trois fois plus long
que la queue de Dodo!
Il
l'entraîna à s'enrouler autour de sa patte et à remuer la tête comme lui. Et le
serpent obéissait toujours à un sifflement particulier qui signifiait : «
Déroule-toi maintenant ».
Un jour,
alors que Glouton s'était enroulé autour de ses jambes, puis de ses genoux et
jusqu’à mi-cuisses, Dodo entendit de nouveau la petite voix intérieure. Elle
lui disait d'un ton strident: « Serpent-danger-danger-danger ! », mais le singe
n’en tient pas compte : Glouton obéissait
toujours au sifflement spécial, se laissait glisser au sol et s'y lovait en
cercles réguliers.
Bientôt le
jeune python fut si long qu'il pouvait s'enrouler autour des deux jambes de
Dodo et entourer son corps Jusqu'à la poitrine. Le petit singe lui chuchotait
des mots secrets, et Glouton agitait la tête d'une manière si drôle qu'il
suscitait des tonnerres d'applaudissements.
Un jour Dodo
sortit avec son serpent savant, pour que tout le monde le voie. Pendant que
Glouton s'enroulait autour des chevilles, des genoux et des hanches du petit
singe, celui-ci avait chaud au coeur, car beaucoup d'animaux étaient venus
regarder le spectacle. Il s'aperçut que Goon était fou de jalousie. Le babouin
fila dans un coin, et jeta rageusement des pierres en l'air, avec parfois des
résultats étourdissants !
Les
applaudissements, les sabots qui martelaient le sol et les paroles d'admiration
de beaucoup d’animaux formaient dans les oreilles de Dodo une délicieuse
musique.
Et toujours,
quand il sifflait, Glouton obéissait.
Il se
déroulait et se glissait à l'intérieur du baobab.
Un jour,
Twiga dit doucement à Dodo:
_ Attention,
petit singe. Rappelle-toi, les serpents sont tes ennemis.
Dodo releva
le nez d'un air de défi :
_ J'ai
entraîné celui-là. Il fait ce que je dis. Il est mon esclave, pas mon ennemi !
Twiga
n'avait pas plutôt tourné les talons, que Bisi, la hyène et Vibi le vautour
arrivèrent près de lui.
_ Très
adroit, dit Bisi.
_ Quelle
habileté! Croassa Vibi. Tu l'as particulièrement bien entraîné.
Ils se
regardèrent d'un air complice. _ Ce singe est très astucieux !
_ Twiga a
dit. .. Commença Dodo.
Mais l’hyène
l'interrompit de son rire fêlé:
_ N'y fais
pas attention ! Elle est jalouse de ne pouvoir en faire autant. Ce qui nous
plaît, c'est la manière dont Glouton obéit à ton sifflement et glisse jusqu'au
sol. Tu es vraiment très adroit !
Le singe se
sentit très heureux. Il était enfin devenu quelqu'un!
Un matin,
Dodo s'aperçut que Glouton, le python, avait sur le corps une bosse dont il ne
comprenait pas la présence. Mais l’hyène savait, elle, que Glouton venait
d'avaler un rat, le plus jeune parent de Panya.
Jojo la
mangouste essaya une fois encore de parler à Dodo mais celui-ci releva le nez
d'un air arrogant : « Pfou ! » fit-il.
Beaucoup
d'animaux de la jungle venaient chaque jour voir le spectacle étrange d'un
petit singe complètement entouré par un serpent, car maintenant Glouton pouvait
encercler Dodo tout entier, à l'exception du cou et de la tête.
Pour rendre
le spectacle plus intéressant et plus palpitant, le singe poussait des cris
perçants. Ses yeux s’exorbitaient et ses oreilles se tortillaient mais à un
signal donné, Glouton se déroulait d'un coup et glissait à terre.
Bisi et Vibi
applaudissaient, lançaient des éloges tonitruants, et Dodo jubilait: non
seulement les gens voyaient qu'il avait de l'importance, mais ils le disaient
aussi. Le petit singe se sentait si fort qu'il ignorait complètement la petite
voix qui s'égosillait: «Serpent! danger! danger! dannger ! ».
Le python
était si long à présent qu'il pouvait recouvrir Dodo tout entier, des orteils à
la tête, queue comprise. De temps en temps, d'autres bossses faisaient leur
apparition sur son corps.
Un matin,
Jojo rencontra le singe:
- Dodo, il y
avait une autre bosse sur Glouton aujourd'hui. Une plus grosse. Fais attention
à toi. Sois vigilant !
- Tais-toi
donc, répondit dédaigneusement Dodo. Je sais ce que je fais. Glouton est
inoffensif. Il fait absolument tout ce que je lui dis.
Il fronça le
nez de la manière la plus méprisante qu'il put et fit grossièrement: « Pfou !
».
Un jour, il
donna une représentation à ses plus hautes relations, et chacun lui apporta des
cadeaux. Dodo, d'une voix assurée, parla de son adresse et de son habileté à
dresser les serpents. Ses amis singes étaient prudemment assis hors de portée
du python, et Dodo souriait d'un air supérieur.
Dodo, savait
de quoi il parlait. Lui, Dodo, savait ce qu'il faisait. Lui, Dodo, était
quelqu'un!
Du coin de
l'œil, il vit que la mangouste avait l'air inquiète. Mais Dodo se sentait
vraiment plein d'importance et très supérieur aux autres. Il se tourna vers
Glouton, le python, et siffla doucement:
- A foi
Glouton ... plus haut. .. plus haut ... plus haut ! ..
Les chevilles,
les genoux, les hanches, les côtes, la poitrine, les épaules, le cou et la tête
furent peu à peu recouverts par les anneaux du python. Au-dessus de Dodo, la
tête de Glouton se balançait doucement.
- Laisse-moi
sortir à présent, laisse-moi sortir, LAISSE-MOI SORTIR !, cria le singe.
Ses amis,
dans l'arbre, sourirent:
- Il est
habile, non ? Merveilleux ! Comment peut-il faire ? C'est un vrai spectacle de
singe qui a dû nécessiter des années d'entraînement!
- C'est le
plus accompli des membres de notre espèce, ajouta un des plus vieux singes.
La voix de
Dodo devint plus forte. Il lança le sifflement spécial.
Celui-ci
devint strident, puis plus criard ... et il se tut brusquement : Glouton
serrait de plus en plus fort!
- N'est-ce
pas un spectacle magnifique? chuchota quelqu'un. Glouton se surpasse
aujourd'hui !
Mais la peur
remplit soudain les yeux des spectateurs en voyant les muscles du grand serpent
se contracter davantage. Brusquement, un singe hurla ... et ce fut la fuite
générale !
Au
crépuscule, Glouton, le python, était couché dans la fraîcheur du baobab, avec
une grosse bosse au milieu du corps. Il sourit lentement en entendant au-dessus
de lui la voix d'un singe:
- Dodo
prétendait qu'il était le maître, mais….
- Oui, dit
Twiga, mais le maître est devenu ….
Daudi
s'arrêta :
- Eh bien,
qu'est devenu le maître?
- L'esclave,
répondirent plusieurs voix.
-
Souvenez-vous, reprit Daudi, que jouer avec l'ennemi ne paye jamais.
Ce soir-là,
Pompo parla d'une voix résolue à sa mangouste. Si Daudi avait été assez près,
il aurait pu l'entendre dire:
- Toi et
moi, nous ne commettrons jamais cette faute, Wikwi.
Que nous enseigne cette fable ?
Message spécial: Ne jouez pas avec l'ennemi.
Lisez l'épître aux Romains, chapitre 6, versets 6 et suivants. Dans ce chapitre
vous trouverez d'autres textes concernant les maîtres et les esclaves.
Lisez aussi
dans l'Ancien Testament l'histoire de Samson, l'homme fort devenu faible (Livre
des Juges, chapitre 16, versets 1 à 31).
Source :Fables de la jungle par Docteur Paul White Ligue de la lecture de la bible 1957
Le singe médecin Fable de la jungle de Paul White
GROGUI était un frêle singe, de pauvre santé. Son état minable provenait en
grande partie de son refus obstiné à manger
des vitamines.
Un matin où, mélancolique, il se grattait, il entendit Nyani parler avec
enthousiasme de Pilli, le singe studieux, <Qui, pour son jour de naissance,
avait reçu un livre intitulé « Médecines
et premiers secours pour singes et autres. »
Nyani racontait des histoires d'un réel intérêt concernant Pilli, ses
performances et ses réussites. De ses paupières tombantes et de ses oreilles
affaissées, Grogui écoutait.
Un silence subit lui fit entrouvrir les yeux. Un singe, au maintien
sérieux, tenait un livre et fixait intensément ses jambes malades.
Ce ne peut être que Pilli ), se dit-il, en le voyant feuilleter les pages
jusqu'au chapitre « Plaies, Ulcères et
autres Maux semblables ).
Pilli lut et relut ici et là. Puis, sans s'attarder aux vagues
récriminations des singes, il tira de sa trousse noire, un rouleau de gaze, et
en entoura les jambes de Grogui, exactement comme l'indiquait le livre, bien
que son travail fût terriblement gêné par la détestable habitude de Grogui de
tousser et de frissonner.
Cela irritait au maximum
le singe-médecin. Polie,
Twiga demanda:
- Ne peut-on rien faire pour sa toux ? Pilli fronça le nez et répliqua :
- Peut-on poser une attelle à un frisson ? Ou bander un rhume?
Il boucla sa sacoche et s'en alla fièrement dans la jungle afin de
rejoindre Nhembo-l'éléphant qui, par bonheur, montrait un état d'esprit enclin
à l'indulgence, prêtant bonne attention à maints propos et à un torrent de bavardages.
Enfin, un petit sourire tiraillant sa trompe, Nhembo accepta d'offrir son
concours pour la cause de la science.
Intéressés, Twiga, Lwivi
et Mizi surveillèrent les mouvements du singe-médecin alors qu'avec agilité il
entortillait de toile la queue de Nhembo ; il parfit ses efforts à l'aide d'une
épingle de sûreté, ceci heureusement sans accidents.
Inspiré par ces succès et muni de très longs et larges bandages, il
s'attaqua à un traitement de grande envergure au bout opposé de l'éléphant.
- Vrai, gazouilla Mizi, il est fort adroit.
- N gheeh, approuva Twiga. Mais la
santé consiste-t-elle uniquement à être
emmitouflé de pansements?
Le lendemain matin, comme POO s'occupait des jambes du singe malade, Twiga
pencha la tête et murmura:
- 0 Singe, ne crois-tu pas qu'il existe des remèdes plus efficaces pour
apporter allégement et réconfort à la poitrine de ton parent ?
POO s'arrêta net et, d'un lointain et froid regard qui ne cilla même pas,
toisa Girafe et déclama:
A présent, peut-être serez-vous assez aimable pour m'octroyer la liberté de
poursuivre ma tâche selon mon gré?
Cette nuit-là, le sommeil des hôtes de la jungle fut troublé par les
meuglements de Boko-l'hippo et de ses nombreux amis.
Twiga, postée au milieu des pins-parasols, branla la tête. Elle savait qu'à
de pareils mugissements succédaient de pénibles maux de gorge dans la tribu des
hippopotames.
Perché sur un buyu, Pilli, lui aussi, capta ces échos et résolut de relire
le chapitre de son bouquin réservé aux amygdales. D'autant plus que ceux qui
émettaient cette sorte de bruits réclamaient toujours (pour se conformer aux
usages) son assistance.
Il venait de terminer son chapitre favori quand Boko se présenta, la voix
rauque et la nuque recouverte d'une compresse de racines de nénuphars.
Twiga le vit s'approcher du singe-médecin. Celui-ci écouta un moment les
raclements puis, autoritaire:
Ouvrez votre bouche toute grande.
Il s'empara fermement de la grosse dent de l'œil de l'hippo, et lorgna
jusque dans les profondeurs du gosier en ordonnant à Boko de dire « Ahhh! :.
Hochant la tête d'un air entendu, il rejeta les racines de nénuphars,
décora l'énorme encolure de l'animal d'un bandage triangulaire, bientôt souillé
de la boue du marécage, et n'apportant aucun soulagement au mal de Boko.
A midi, Pilli s'en vint vers le buyu contre lequel s'adossait Grogui. Il
s'agissait de changer les pansements de ses jambes.
Sukou, très en souci à cause de l'étrange respiration sifflante du pauvre
Grogui, s'inquiéta:
- 0, Pilli, le plus pressant n'est-il pas d'adoucir les maux internes de
ton parent? N'y a-t-il pas des choses plus urgentes que d'autres?
Pilli ne répondit pas une syllabe, mais la façon dont il crispa sa queue et
les coins de sa bouche ne laissèrent subsister nul doute sur ce qu'il pensait
de l'intelligence des perroquets.
Cependant, le temps passait. Twiga, de sa position favorisée par-dessus le
buisson épineux, sentait croître le danger. Elle remarqua la mauvaise toux du
singe souffrant, et observa combien ses côtes devenaient plus apparentes jour
après jour:
- Ce qui importe, dit Twiga, courbant son long cou pour parler d'un ton
tranchant à Pilli, accaparé par ses soins, c'est primo, la vie de Grogui, non ses jambes.
Pilli retroussa son nez avec supériorité et rétorqua:
- Je ne puis admettre d'intervention du dehors lorsque je suis auprès d'un
patient.
Trois matins plus tard, les mains chargées de pansements, Pilli se trouva
devant un groupe de singes aux mines graves.
Affligés, ils s'étaient réunis au pied de l'arbre de famille. Ils
annoncèrent une triste nouvelle :
- Grogui n'est plus ...
Le nez du singe-médecin se contracta de colère.
- Cela est impossible! J'ai enveloppé chaque jour, et avec savoir-faire,
ses jambes!
Twiga, à l'ouïe de ces mots, confia à Lwivi et à Sukou, perchés sur une
haute branche de l'épinier:
- Il se pourrait que bander une jambe ne soit pas le traitement le meilleur
pour ce que les sans-queue nomment pneumonie? On ne peut enchaîner la mort,
même avec les bandages les plus perfectionnés.
LES auditeurs secouèrent la tête. Daudi s'était
levé. - Quoi qu'il en soit, lavez-vous les mains, mais ne négligez pas la
malpropreté de vos cœurs. La santé de votre corps à moins d'importance que
celle de votre âme. La maison d'un homme sur cette terre a peu de valeur comparée
à sa place dans le ciel.
Comme la dimension d'une souris comparée à
celle
d'un éléphant, ainsi est cette vie sur la terre comparée à l'Eternité. Attachez-vous à ce qui en vaut vraiment la
peine.
Les paroles de Jésus sont: « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu ... :).
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